Introduction aux TPE

La Haute Couture

En apprendre plus sur la Haute Couture
La Haute Couture et ses dérivés : un milieu très médiatisé

La ville, lieu de création : Paris, capitale de la Haute Couture

En quoi la haute-couture est-elle un art controversé ?


 
 

CONCLUSION

 
 

 

Maintenant que nous en savons un peu plus sur la Haute Couture, nous sommes mieux à même désormais de considérer en quoi il s’agit d’un art controversé…

En effet, nous avons pu démontrer en quoi la présence d’éléments contradictoires au sein de ce milieu peut engendrer des polémiques autour de sa définition comme de la légitimité de son art.

Tout d’abord, il s’agit à la fois d’un milieu très médiatisé et donc accessible à tous (par le biais des chaînes de télévisions, des publicités des dérivés de la Haute Couture etc.), et en même temps extrêmement élitiste… Car tout le monde ne peut pas se permettre de s’acheter une robe à plusieurs millions d’euros ! Et même sans vouloir forcément acheter de vêtement Haute Couture, l’accès à ce milieu reste très limité. On croit le connaître, alors qu’on s’aperçoit très vite qu’il s’agit presque d’un cocon protégé, hermétique à toute intrusion étrangère…

De plus, la confusion très fréquente de la Haute Couture et du prêt-à-porter contribue à accentuer cette controverse puisqu’elle nous amène bien souvent à faire de la Haute Couture une pure industrie sans autres finalités que celles de vendre, faire du profit et parler d’elle.

Déjà à cause de ces deux premiers éléments, on pourrait très difficilement parler d’art à part entière puisque les aspects « industriel », médiatique, et surtout luxueux de cette pratique sont incompatibles avec la notion d’art.

C’est justement ce que nous avons pu étudier : le caractère ostentatoire du luxe inhérent au monde de la Haute Couture a un aspect gênant quant à la désignation de la Haute Couture comme un art et à son utilité, même si c’est souvent le cas pour de nombreuses œuvres d’art...

La Haute Couture demeure le seul art et la seule industrie où se manifeste le luxe, la pure perte en apparence, ce durant le temps d’un défilé. Après le spectacle étincelant, les affaires continuent ou reprennent…

Elle n’appartient donc pas au domaine des beaux-arts mais plutôt à celui des « arts et métiers », ou bien encore à celui des arts décoratifs.

Cependant, malgré l’impossibilité de considérer la Haute Couture comme un art à part entière, on ne peut pas nier pour autant le talent admirable des créateurs, aux inspirations très hétéroclites, ainsi que le travail des nombreux artisans occultés par la splendeur et la magie des défilés…

Cela reste un art controversé, certes, mais cela ne doit pas nous empêcher d’apprécier la qualité, le travail, l’originalité, le talent ni surtout la beauté de cette culture qui font de Paris la capitale de la Haute Couture…