Introduction aux TPE | La Haute Couture |
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En apprendre plus sur la Haute Couture | ||||
La Haute Couture et ses dérivés : un milieu très médiatisé | La ville, lieu de création : Paris, capitale de la Haute CoutureEn quoi la haute-couture est-elle un art controversé ? |
LES INFLUENCES DES CREATEURS DE HAUTE COUTURE |
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Comme tout créateur, un couturier puise son inspiration dans la rue, à la télévision, chez un peintre ou après un voyage en contrées lointaines… Car si on commence à suivre de près les défilés des grands couturiers de Haute Couture, on s’aperçoit très vite que ceux-ci ne créent pas toute une ligne de vêtements au hasard… C’est pourquoi il est presque indispensable, pour apprécier l’originalité des créations Haute Couture, de connaître les sources d’inspiration des grands couturiers qui les ont amenés à telle ou telle production audacieuse. C’est ce que nous tenterons de démontrer ici, en ne nous basant pas seulement sur les couturiers labellisés « Haute Couture » cette année, mais aussi sur ceux qui ont fait ou feront encore preuve d’une incommensurable inspiration…
Les créateurs s’inspirent des artistes Bien qu’ayant chacun leurs propres idées toujours très originales, il est très fréquent que Jean-Paul Gaultier, Christian Lacroix et bien d’autres encore s’inspirent d’artistes peintres eux-mêmes souvent très reconnus.
Mais qu’aime-t-il tant chez ces artistes pour en être inspiré ? - Pour Lindner (peintre figuratif allemand) c’est « son côté graphique et en même temps moderne » qui lui a plu, ainsi que « l’effet géométrique » qui lui servait pour faire ses coupes. - Ce qu’il reprend des dadaïstes ce sont les collages, dans le vêtement ; « comme des vêtements dissociés que l’on taille pour composer un puzzle avec un autre vêtement qui n’a rien à voir ». - Chez Toulouse-Lautrec, c’est « la liberté et l’ambiance des couleurs ». Ainsi on est moins étonnés de voir chez Gaultier des femmes aux cheveux rouges ou jaunes acides et aux bas noirs !
Autres influences très diverses Sans parler d’influence purement artistique, on retrouve très fréquemment chez des créateurs des sources d’inspiration très hétéroclites.
- Comme il l’explique lui-même (à Anne Lardeur toujours), ce sont les « carrelages verts » et les sièges colorés de rouge, de noir et de gris du métro de Londres, ou même les boulons de la Tour Eiffel que l’on retrouve ensuite dans ses collections… - Ce qu’il aime encore dans la danse c’est bien sûr le mouvement, Jean-Paul Gaultier étant particulièrement touché par les danses de rue (celle des Apaches ou des rappers !) - D’ailleurs ce créateur a fait preuve une fois de plus, même en dehors de la Haute Couture, de son insatiable ingéniosité lors de son exposition pour la fondation Cartier à Paris « In bread with Gaultier ». Il s’agit plus d’un rêve d’enfant que d’un défi de producteur… Robes en langues de chat, perruques de croissant, chaussures en pain… Tout n’est plus que pâte, y compris les persiennes remplacées par 4000 baguettes (qui, entre nous, devaient être changées au vol à cause du craquement du à la chaleur !). En bref, une véritable performance expérimentale sur l’éphémère, inventant l’art nourrissant…
Et cette année…
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La mythique et incontournable robe de mariée
Que serait la Haute Couture sans les mariages princiers ? Avant de représenter la fin magique d’un défilé, elle est la source de revenus la plus sûre d’une maison de couture. En effet un unique mariage de prestige peut demander à un atelier tout une saison de travail ! Sans vouloir faire l’énumération des richissimes familles ayant pu s’offrir une robe de mariée Haute Couture, c’est plutôt l’audacieuse originalité des créateurs dont nous avons voulu faire part ici. Chacun sait que nul créateur ne s’aviserait de faire l’impasse sur la célébrissime et incontournable robe de mariée… C’est elle qui clôt traditionnellement les défilés Haute Couture. Mais quoi de plus sacro-saint et traditionnel qu’une robe de mariée ? N’a-t-on pas justement montré à quel point les couturiers débordaient d’imagination ? Thème traditionnel, certes, mais il ne s’agit pourtant que très rarement de robes que l’on voit habituellement à la sortie d’un mariage ni de robes de princesse qui font rêver les petite filles … Si les grands couturiers décident de terminer leur défilé en apothéose, ce n’est pas pour offrir au public une simple robe blanche respirant la pureté et le dépouillement… Au contraire, c’est dans ce bouquet final qu’ils mettent tous leurs derniers efforts pour témoigner de leur infatigable source d’imagination et d’originalité. On reconnaît donc chez chacun d’eux le style et l’ « hétéroclicité » qui accompagnent leurs créations.
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